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saint sacrement - Page 2

  • Méditation : "Adoro te devote"

    « L'Eucharistie, présence salvifique de Jésus dans la communauté des fidèles et nourriture spirituelle pour elle, est ce que l'Église peut avoir de plus précieux dans sa marche au long de l'histoire... Comment ne pas admirer les exposés doctrinaux des décrets sur la sainte Eucharistie et sur le saint Sacrifice de la Messe promulgués par le Concile de Trente ? Au cours des siècles qui ont suivi, ces pages ont guidé la théologie aussi bien que la catéchèse, et elles sont encore une référence dogmatique pour le renouveau continuel et pour la croissance du peuple de Dieu dans la foi et l'amour envers l'Eucharistie. À une époque plus proche de nous, il faut mentionner trois encycliques : Miræ caritatis de Léon XIII (28 mai 1902), Mediator Dei de Pie XII (20 novembre 1947) et Mysterium fidei de Paul VI (3 septembre 1965). [9]

    Le culte rendu à l'Eucharistie en dehors de la Messe est d'une valeur inestimable dans la vie de l'Église. Ce culte est étroitement uni à la célébration du Sacrifice eucharistique. La présence du Christ sous les saintes espèces conservées après la Messe – présence qui dure tant que subsistent les espèces du pain et du vin (1) – découle de la célébration du Sacrifice et tend à la communion sacramentelle et spirituelle. (2) Il revient aux pasteurs d'encourager, y compris par leur témoignage personnel, le culte eucharistique, particulièrement les expositions du Saint-Sacrement, de même que l'adoration devant le Christ présent sous les espèces eucharistiques. (3)

    Il est bon de s'entretenir avec Lui et, penchés sur sa poitrine comme le disciple bien-aimé (cf. Jn 13, 25), d'être touchés par l'amour infini de son cœur. Si, à notre époque, le christianisme doit se distinguer surtout par « l'art de la prière », (4) comment ne pas ressentir le besoin renouvelé de demeurer longuement, en conversation spirituelle, en adoration silencieuse, en attitude d'amour, devant le Christ présent dans le Saint-Sacrement ? Bien des fois, chers Frères et Sœurs, j'ai fait cette expérience et j'en ai reçu force, consolation et soutien !

    De nombreux saints nous ont donné l'exemple de cette pratique maintes fois louée et recommandée par le Magistère. (5) Saint Alphonse Marie de Liguori se distingua en particulier dans ce domaine, lui qui écrivait : « Parmi toutes les dévotions, l'adoration de Jésus dans le Saint-Sacrement est la première après les sacrements, la plus chère à Dieu et la plus utile pour nous ». (6) L'Eucharistie est un trésor inestimable : la célébrer, mais aussi rester en adoration devant elle en dehors de la Messe permet de puiser à la source même de la grâce. Une communauté chrétienne qui veut être davantage capable de contempler le visage du Christ, selon ce que j'ai suggéré dans les lettres apostoliques Novo millennio ineunte et Rosarium Virginis Mariæ, ne peut pas ne pas développer également cet aspect du culte eucharistique, dans lequel se prolongent et se multiplient les fruits de la communion au corps et au sang du Seigneur. [25]

    À l'aube de ce troisième millénaire, nous tous, fils et filles de l'Église, nous sommes invités à progresser avec un dynamisme renouvelé dans la vie chrétienne. […] Tout engagement vers la sainteté, toute action visant à l'accomplissement de la mission de l'Église, toute mise en œuvre de plans pastoraux, doit puiser dans le mystère eucharistique la force nécessaire et s'orienter vers lui comme vers le sommet. Dans l'Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son sacrifice rédempteur, nous avons sa résurrection, nous avons le don de l'Esprit Saint, nous avons l'adoration, l'obéissance et l'amour envers le Père. Si nous négligions l'Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence ? [60] »

    St Jean-Paul II, extraits de l'Encyclique Ecclesia de Eucharistia ("L'Église vit de l'Eucharistie"), le 17 avril 2003.

    Notes : voir ci-dessous.

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    A voir : notre dossier complet sur la dévotion au Sacré-Coeur

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  • Jeudi 4 juin 2015

    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : De la communion fréquente

    (suite de la méditation du 11 juin 2013)

    « Si les mondains vous demandent pourquoi vous communiez si souvent, dites-leur que c’est pour apprendre à aimer Dieu, pour vous purifier de vos imperfections, pour vous consoler en vos afflictions, pour vous appuyer en vos faiblesses.
    Dites-leur que deux sortes de gens doivent souvent communier : les parfaits, parce qu’étant bien disposés, ils auraient grand tort de ne point s’approcher de la source et fontaine de perfection, et les imparfaits, afin de pouvoir justement prétendre à la perfection ; les forts, afin qu’ils ne deviennent faibles, et les faibles, afin qu’ils deviennent forts ; les malades afin d’être guéris ; les sains, afin qu’ils ne tombent en maladie ; et que pour vous, comme imparfaite, faible et malade, vous avez besoin de souvent communier avec votre perfection, votre force et votre médecin.
    Dites-leur que ceux qui n’ont pas beaucoup d’affaires mondaines doivent souvent communier parce qu’ils en ont la commodité, et ceux qui ont beaucoup d’affaires mondaines, parce qu’ils en ont nécessité, et que celui qui travaille beaucoup et qui est chargé de peines doit aussi manger les viandes solides et souventefois.
    Dites-leur que vous recevez le Saint Sacrement pour apprendre à le bien recevoir, parce que l’on ne fait guère bien une action à laquelle on ne s’exerce pas souvent.
    Communiez souvent, Philothée, et le plus souvent que vous pourrez, avec l’avis de votre père spirituel ; et croyez-moi, les lièvres deviennent blancs parmi nos montagnes en hiver parce qu’ils ne voient ni mangent que la neige, et à force d’adorer et manger la beauté, la bonté et la pureté même en ce divin Sacrement, vous deviendrez toute belle, toute bonne et toute pure. »

    St François de Sales (1567-1622), Encouragement à la Sainte Communion, Introduction à la vie dévote, II, ch. 2, in "Œuvres complètes" Tome 2 "Opuscules" p.801-803 rev., Paris, Albanel et Martin, 1839.

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  • Diocèse de Belley-Ars : le St Sacrement retiré des tabernacles, à cause des profanations

    Copie_de_Copie_de_Blason_MgrRoland

    « Proclamez la Bonne Nouvelle » Mc 16, 15

    ORDONNANCE SUR LES TABERNACLES PAROISSIAUX

    PASCAL ROLAND
    Par la grâce de Dieu et l’autorité apostolique du Saint-Siège
    ÉVÊQUE DE BELLEY-ARS

    Vu la lettre du vicaire général à tous les curés
    et le communiqué de l’évêché sur la profanation des tabernacles et le vol des ciboires,
    en date du lundi 09 février,
    Vu les canons 934, 937, 938, 1213 du Code de Droit canonique.

    DEMANDE

    À tous les curés de paroisse de procéder aux mesures suivantes :

    1. Le Saint-Sacrement sera retiré des tabernacles de toutes les églises et chapelles paroissiales et sera déposé en un lieu sécurisé.
    2. La porte de ces tabernacles restera ostensiblement ouverte.
    3. Pour les besoins de la prière publique ou privée, le Saint-Sacrement pourra être remis temporairement dans ces tabernacles à condition qu’une présence suffisante de fidèles soit assurée.
    4. Seuls feront exception à ces mesures les tabernacles métalliques bien fixés et munis d’une serrure résistante.

    Ces mesures entrent en vigueur à dater de ce jour et le resteront jusqu’à nouvel ordre.
    L’évêque forme le vœu que ces mesures exceptionnelles manifesteront à tous la gravité de ces faits et contribueront à décourager leur renouvellement.

    Donné à Ars-sur-Formans,
    Le mardi 10 février 2015,
    En la fête de sainte Scholastique.

    + Pascal ROLAND

    P. Christian JOSSELIN
    Chancelier

    Tabernacle profanation Neuville les Dames

    Le tabernacle de l’église de Neuville-les-Dames

     Diocèse de Belley-Ars

    Rappel :

    Profanations et vols de ciboires dans l'Ain

    Profanations à Sainte-Julie et à Saint-Jean-de-Niost

    Profanation à Saint-Etienne-du-Bois

  • Séquence "Ave mundi spes Maria"

    (Séquence de la Nativité de la Vierge-Marie que l’on chante au Salut du Saint Sacrement)
    Moines bénédictins du monastère de Silos (Castille, Espagne)

  • 9ème Veillée de la Miséricorde Divine - Nuit de prière du 11 au 12 octobre 2014

    Église Saint-Pierre du Gros Caillou
    92 rue St Dominique, 75007 Paris
    Métro : Invalides, La Tour-Maubourg ou École Militaire

    Programme

    20h00     Accueil
    21h00     Vêpres
    21h30     Enseignement
    22h30     Messe votive de Ste Faustine suivie de la vénération des reliques de Ste Faustine et du Bienheureux Père Michel Sopocko

    de 24h à 4h30   Veillée de prière devant le Saint Sacrement exposé
                Possibilité de recevoir le Sacrement de la réconciliation
                Rosaire, Chapelet à la Miséricorde Divine

    5h00     Eucharistie dominicale

    Renseignements

    Pères Pallotins, Apostolat de la Miséricorde Divine
    25 rue Surcouf, 75007 Paris
    Tél. 01.40.62.69.11
    apostolat.misericorde[at]wanadoo.fr
  • Dimanche 22 juin 2014

    Solennité du Saint-Sacrement - Corpus Domini - Fête Dieu

    Introït de la Messe pour la Fête Dieu

    Ant. ad Introitum. Ps. 80, 17.
    Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia, allelúia, allelúia.
    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. ib., 2.
    Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
    Exultez en Dieu notre protecteur : jubilez en l’honneur du Dieu de Jacob.

    Calendrier liturgique

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-et-unième Jour

    Vingt-et-unième Jour
     
    Prions pour les âmes que Dieu appelle à la vocation religieuse.

    La 2ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes indifférentes.

    Il est des âmes qui entendent parler de l’amour de Jésus et ne voient là qu’une pieuse exagération, - qui se mettent fort peu en peine de commettre ou de ne pas commettre des péchés, pourvu qu’elles y trouvent plaisir ou profit, - qui rient du soin que mettent les âmes pieuses à éviter les fautes vénielles, - qui assistent aux prières parce qu’on les y conduit, mais qui trouvent ce temps au moins inutilement employé. Oh ! que Jésus doit souffrir de cette indifférence !... Mon Dieu, ne permettez pas que j’en vienne jamais là ! – je suis bien légère, bien oublieuse, mais non, je ne veux pas être indifférente pour ce qui regarde votre gloire !

    Je ferai aujourd’hui, avec plus de piété, ma visite au Saint Sacrement, et je prierai pour les malheureux qui résistent à Jésus-Christ.
  • Adoration de nuit à la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

  • Méditation - Prière au Sacré-Cœur Eucharistique devant le Très Saint Sacrement exposé

    « Ô Cœur Eucharistique, ô amour souverain du Seigneur Jésus, qui avez institué l'auguste Sacrement pour demeurer ici-bas au milieu de nous, pour donner à nos âmes votre chair comme nourriture et votre sang comme céleste breuvage, nous croyons fermement, Seigneur Jésus, à cet amour suprême qui institua la Très Sainte Eucharistie, et ici, devant cette Hostie, il est juste que nous adorions cet amour, que nous le confessions et l'exaltions comme le grand foyer de la vie de votre Église. Cet amour est pour nous une pressante invitation ; vous semblez nous dire : « Voyez combien je vous aime ! En vous donnant ma chair en nourriture et mon sang en breuvage, je veux, par ce contact, exciter votre charité, vous unir à moi ; je veux réaliser la transformation de vos âmes en moi, le Crucifié ; en moi qui suis le Pain de la vie éternelle ; donnez-moi donc vos cœurs, vivez de ma vie vous vivrez de Dieu. » Nous le reconnaissons, ô Seigneur, tel est l'appel de votre Cœur Eucharistique, et nous vous en remercions, et nous voulons, oui, nous voulons y répondre. Accordez-nous la grâce de bien nous pénétrer de cet amour suprême par lequel, avant de souffrir, vous nous avez conviés à prendre et à manger votre Corps sacré. Gravez dans le fond de nos âmes le propos stable d'être fidèles à cette invitation. Donnez-nous la dévotion, la révérence nécessaires pour honorer, pour recevoir dignement le don de votre Cœur Eucharistique, ce don de votre amour final. Que nous puissions ainsi, par votre grâce, célébrer effectivement le souvenir de votre Passion, réparer nos offenses et nos froideurs, alimenter et accroître notre amour pour vous, et conserver toujours vivante dans nos cœurs la semence de la bienheureuse immortalité. Ainsi soit-il. »

    Prière du Père Albert Lepidi O.P. (1838-1925) - Professeur de philosophie au collège des Dominicains à Louvain de 1862 à 1868, régent des études de 1872 à 1885, puis Maître du Sacré Palais apostolique au Vatican, décédé à Rome le 31 juillet 1925.

    (300 jours d'indulgence chaque fois qu'on récitera cette prière devant le Saint-Sacrement exposé, et une indulgence plénière une fois par mois, lorsque, l'ayant récitée chaque jour, on aura fait une demi-heure d'adoration par semaine.)
    Léon XIII, bref du 2 juin 1902.

    Prière in "Rayons du Cœur Eucharistique" par le Père Fr. Bouchage, Rédemptoriste, Librairie G. Beauchesne, Paris, 1923.

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  • Mois du Sacré-Coeur - Dix-neuvième Jour

    Dix-neuvième Jour
     
    Prions pour notre Saint-Père le Pape.

    Le cinquième désir du Cœur de Jésus est le triomphe de l’Église.

    L’Église ne périra pas ; les portes de l’Enfer auront beau vomir contre elle des légions infernales, la mauvaise presse aura beau répandre des calomnies, l’Église résistera jusqu’à la fin des temps. C’est un article de foi, et la crainte serait ici une faute. Mais si l’Église ne doit pas périr, elle peut souffrir et elle souffre… Elle souffre dans son « Chef » le Pape, dont l’autorité est méconnue ; elle souffre dans ses « membres » les fidèles persécutés ; dans ses « commandements » méprisés… Oh ! que Jésus serait heureux de vous voir quelquefois, à genoux devant le Saint Sacrement, le supplier de rendre la paix à l’Église et vous « imposer quelques légères privations » !
  • Jeudi 19 juin 2014

    Calendrier liturgique

    (Solennité du Très Saint Sacrement : ce dimanche en France)

  • Mois du Sacré-Coeur - Douzième Jour

    Douzième Jour
     
    Prions pour les membres de notre famille.

    Jésus et saint Jean reposant sur la poitrine du Sauveur.

    Quelle aimable familiarité ! Elle me paraît à peine concevable, et cependant, mon Dieu, ce bonheur de S. Jean ne l’ai-je pas chaque fois que je fais la sainte Communion ? Si j’étais pure comme il est pur, si j’aimais Jésus comme il l’aimait, oh ! les doux moments que je passerais aux pieds de l’autel, gardant Jésus avec moi et dans moi ! Je comprends ce mot d’une enfant : Le ciel est une première Communion continuelle. Ne suis-je pas au ciel après la Communion ? L’Évangile ne dit pas que S. Jean parla beaucoup à Jésus, mais il dit que ce fut le seul apôtre qui se trouva sur le calvaire… Oh ! moi aussi, vous m’y trouverez, Jésus ! Rien, rien ne me séparera de vous.

    Je ferai, aujourd’hui, un acte d’amende honorable à Jésus au Saint-Sacrement.
  • Mois du Sacré-Coeur - Troisième Jour

    Troisième Jour
     
    Prions pour les personnes à qui Dieu réserve aujourd’hui quelque épreuve pénible.

    Jésus et la pauvre veuve de Naïm qui pleure son enfant.

    Il vous semble, à votre âge, que vous n’aurez jamais de grandes douleurs… Hélas ! elles viendront pour vous aussi, ces peines qui torturent le cœur en lui arrachant tout ce qu’il aime. Souvenez-vous alors qu’il y a sur terre un Jésus qui voit toutes les douleurs et qui vous consolera si vous allez à lui. – C’est dans la Communion surtout que Jésus nous dit : « Ne pleurez pas… je vous conduirai où sont ceux que vous aimez ; venez, ne me quittez plus. » - Donnez-moi, mon Dieu, l’amour de l’Eucharistie !... là est la consolation, là est la paix… là je sais qu’on ne me trompe pas… là il m’est si doux d’entendre ces paroles : « Ne pleurez point. »

    J’irai avec empressement faire ma visite au Saint Sacrement.

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  • Premières Vêpres et Te Deum à la Basilique Saint-Pierre

    Premières vêpres de la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu
    Te Deum en remerciement de l'année écoulée
    Exposition du Saint Sacrement et bénédiction Eucharistique
    Basilique vaticane à 17h00

    A 17h en la basilique vaticane, le Saint-Père a présidé les premières Vêpres en la solennité de Sainte Marie Mère de Dieu, suivies de l'exposition du Saint Sacrement, du Te Deum, chant traditionnel d'action de grâce pour la conclusion de l'année civile et de la bénédiction eucharistique. "Alors que nous terminons l'année 2013 - a dit le Pape dans son homélie - recueillons, comme dans un panier, les semaines, les mois que nous avons vécu, pour tout offrir au Seigneur, et demandons-nous courageusement : comment avons-nous vécu le temps qu'Il nous a donné ? L'avons-nous surtout utilisé pour nous-mêmes, pour nos intérêts, ou avons-nous su aussi le dépenser pour les autres ? Combien de temps avons-nous réservé pour être avec Dieu dans la prière, le silence, l'adoration ?".

    "Pensons ensuite, nous citoyens romains, à cette ville de Rome", a poursuivi le Saint-Père. Que s'est-il passé cette année ? Que se passe-t-il et que se passera-t-il ? Comment est la qualité de vie dans cette ville ? Cela dépend de nous tous ! Comment est la qualité de notre citoyenneté ? Cette année, avons-nous contribué, à notre petite échelle, à la rendre vivable, ordonnée, accueillante ? Certes, qui est investi d'autorité a une plus grande responsabilité, mais chacun de nous est coresponsable, dans le bien et dans le mal".

    "Rome est une ville d'une beauté unique. Son patrimoine spirituel et culturel est extraordinaire. Pourtant, à Rome aussi, tant de personnes sont marquées par des misères matérielles et morales, des personnes pauvres, malheureuses, souffrantes, qui interpellent la conscience de tout citoyen. A Rome, nous sentons peut-être plus fortement cette différence entre l'ambiance majestueuse et chargée de beauté artistique et la gêne sociale de celui qui a plus de mal. Rome est une ville pleine de touristes, mais aussi pleine de réfugiés. Rome est pleine de gens qui travaillent, mais aussi pleine de personnes qui ne trouvent pas de travail ou accomplissent des travaux sous payés et parfois indignes. Tous ont le droit d'être traités avec la même attitude d'accueil et d'équité, parce que chacun est porteur de dignité humaine".

    "C'est le dernier jour de l'année. Que ferons-nous, comment agirons-nous l'année prochaine pour améliorer notre ville ? Rome, cette nouvelle année, aura un visage encore plus beau s'il est encore plus riche d'humanité, hospitalier, accueillant, si nous sommes tous attentifs et généreux envers ceux qui sont dans le besoin, si nous savons collaborer avec un esprit constructif et solidaire pour le bien de tous. Rome, cette nouvelle année, sera meilleure, si personne ne la regarde de loin, comme une carte postale, ne regarde sa vie du balcon, sans s'impliquer dans les nombreux problèmes humains, les problèmes d'hommes et de femmes qui, à la fin... et depuis le début, que nous le voulions ou non, sont nos frères. Dans cette perspective - a poursuivi le Pape - l’Église de Rome se sent engagée à apporter sa contribution à la vie et à l'avenir de la ville, c'est son devoir !, elle se sent engagée à l'animer avec le levain de l’Évangile, à être un signe et un instrument de la miséricorde de Dieu". Après la célébration eucharistique, le Pape s'est rendu brièvement à la crèche dressée au pied de l'obélisque de la place.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 2.1.14)

  • Méditation - Prière : pardon et réparation

    « Ô Jésus, mon Sauveur et mon Rédempteur, Fils du Dieu vivant, prosternés à vos pieds, nous implorons votre pardon et nous vous offrons réparation pour tous les blasphèmes proférés contre votre saint Nom, pour tous les outrages qui vous sont infligés dans le très saint sacrement de l'autel, pour toutes les irrévérences commises envers votre très sainte et immaculée Mère, pour toutes les calomnies et injures dont souffre votre Epouse, la sainte Eglise catholique. - Ô Jésus, qui avez dit : "Tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, je le ferai", nous vous prions instamment pour nos frères dont le salut est en danger, afin que vous les préserviez des pièges qui les conduiraient à apostasier la foi véritable. Sauvez ceux qui sont déjà sur les bords de l'abîme ; donnez à tous la lumière pour connaître la vérité, la force et le courage pour lutter contre le mal, la persévérance dans la foi et dans une active charité. Ô très bon Jésus, c'est en votre nom que nous le demandons à Dieu, votre Père, avec qui, dans l'unité du Saint-Esprit, vous régnez dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Prière indulgenciée par Léon XIII, 15 février (27 octobre) 1902, 13 mai 1903. - Acta S. Sedis, XXXV, 702.

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  • Méditation : Dieu présent

    « Regards de Dieu sur nous ! Regards de Jésus du haut du Ciel et du Tabernacle ! Regards maternels de Marie sur ses enfants ! Tels sont les splendides réalités qui nous entourent et que tant d'âmes ignorent ou négligent. Les regards divins sont sans cesse posés sur nous, et nous oublions ces merveilles infinies pourtant seules capables de nous captiver totalement.
    Comme le disait si justement le Saint curé d'Ars :
    "La vie intérieure est un bain d'amour dans lequel l'âme se plonge... Elle est comme noyée dans l'amour (*)..." En effet, des ondes nous baignent émanant de la pensée lumineuse, amoureuse et bienfaisante des divines Personnes ; ces ondes ne sont pas autre chose que les regards divins dont nous venons de parler. Il s'agit d'en prendre conscience !
    Alors la vie intérieure, la vie du Christ, se développera et s'épanouira en nous. Nous verrons Dieu partout et nous pourrons dire avec la Bienheureuse Angèle de Foligno : "Tout cet univers est plein de Dieu !" »

    (*) : Abbé Monnin, Esprit du Curé d'Ars, p.337 (20e édit., Téqui).

    Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Sous le regard de Dieu - Initiation à la vie intérieure (ch. III), Editions du Cerf, Paris, 1946.

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  • P. Michel-Marie Zanotti-Sorkine - Solennité du Très Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ

    (N'arrêtons pas nos regards sur le prêtre qui parle, mais portons-les vers Celui qu'il nous montre...)

  • Adoration Eucharistique solennelle dans le monde entier à 17h00

    Adoration Eucharistique solennelle dans le monde entier de 17h à 18h
    en union avec le Saint-Père qui préside une Adoration Eucharistique en la Basilique Saint-Pierre

    Rappel des intentions de prière :

    La première : "Pour l'Eglise répandue de par le monde et unie aujourd'hui dans l'adoration eucharistique. Que le Seigneur la rende toujours plus obéissante à sa parole, afin qu'elle se montre au monde plus belle, sans tache ni ride, sainte et immaculée. Que par le biais d'une annonce fidèle, la Parole puisse résonner comme présage de miséricorde, et provoquer un renouveau d'amour qui donne du sens à la souffrance, rende joie et sérénité".

    La seconde : "Pour tous ceux qui souffrent de part le monde, victimes de nouveaux esclavages, de la guerre, de la traite, du narcotrafic. Pour les enfants et les femmes victimes de violences, afin que leur cri silencieux soit entendu par l'Eglise et qu'ils demeurent confiants dans le Crucifié, que l'on n'oublie pas nos frères et soeurs soumis à la violence. Pour tous ceux qui sont en état de précariété matérielle, les chômeurs, les personnes âgées et les émigrés, les sans abri et les détenus, tous les marginaux. Que la prière et la solidarité de l'Eglise les soutiennent dans l'espérance, leur donne la force de défendre leur dignité".

  • Méditation : le Très Saint Sacrement

    « Plus Jésus-Christ abaisse ses grandeurs dans ce sacrement, plus nous devons les vénérer, et la mesure de ses humiliations doit être la mesure de nos hommages. C'est la règle que le Père céleste a donnée au monde par son exemple : il voit son divin Fils humilié dans la crèche ; à l'instant il députe ses anges pour proclamer sa gloire aux habitants voisins et faire la garde autour du berceau d'un prince si grand et si délaissé. Il le voit sur les bords du Jourdain se confondre avec les pécheurs ; aussitôt il ouvre les cieux et le glorifie par le plus éclatant témoignage. Il le voit sur le Calvaire couvert d'opprobre ; à l'instant, pour lui faire honneur, il ressuscite les morts, obscurcit le soleil, fend les rochers, ébranle la terre. Or, si Notre-Seigneur doit être honoré à proportion qu'il s'abaisse, pourrons-nous jamais concevoir combien profonds doivent être nos respects devant la sainte Eucharistie ! Car où Jésus-Christ s'abaissa-t-il jamais aussi profondément ? ... O Sagesse éternelle ! vous vous étiez cachée sous la chair, et voilà que la chair elle-même se cache sous l'apparence du pain... Cette légère parcelle tombée sur la patène sacrée renferme le Dieu immense que la vaste étendue des cieux ne saurait contenir, le Roi du ciel, le Dieu de la gloire. O excès d'humiliation ! qui a semblé si fort au Père éternel, que, comme dédommagement, il n'a pas cru trop faire en laissant autour des tabernacles des légions d'anges, qui s'y tiennent prosternés dans une continuelle adoration... Concluons de là combien doivent être profonds nos respects devant l'Eucharistie : car là où tout le ciel tremble et adore, nous siérait-il d'oser porter un air familier, prendre nos aises, laisser notre esprit inattentif et notre coeur insouciant ? Et que sommes-nous donc devant ce Fils éternel de Dieu, descendu des splendeurs des saints ? Nous sommes d'humbles sujets devant le Roi de gloire, disait saint Thomas, en abordant les tabernacles avec le saisissement du respect... Nous sommes de chétives créatures devant l'infinie majesté de leur Dieu... Y pensons-nous sérieusement quand nous sommes dans le lieu saint ? Nous y tenons-nous toujours abîmés de respect et d'adoration ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Octave du Saint-Sacrement), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Adoration du Saint Sacrement à Montmartre, Paris